Qu’est-ce que Benoît Jacquot révèle sur Judith Godrèche dans « Elle a braqué mon désir » ? Découvrez l’interview explosive !
Les confidences controversées de Benoît Jacquot
Dans les dédales d'un documentaire vintage de Gérard Miller tourné en 2011, baptisé « Les Ruses du désir : l'interdit », une figure du cinéma français se livre avec une audace déconcertante. Benoît Jacquot, le prince controversé du grand écran, y déploie un verbe qui, à la lumière des scandales contemporains, claque comme un fouet dans l'air saturé des médias sociaux. Dans ce labyrinthe d'aveux, où la transgression est reine, il narre avec une étrange nonchalance ses émois liés à la jeunesse insouciante de Judith Godrèche.
Une histoire remise sous les feux de la rampe
Cette épopée cinématographique remonte à la surface telle une relique des temps anciens, nocturne et nébuleuse. C'est sur Instagram que l'étincelle s'est transformée en brasier, où Godrèche, l'actrice devenue icône captivante, arrache à l'ombre le nom de celui qui a marqué son passé. Oui, elle défie le silence avec la force d'une épopée personnelle, brisant le protocole qu'elle s'était imposée, ne voulant pas noyer le sujet derrière une figure humaine trop connue.
Des archives bavardes
Le documentaire où Benoît Jacquot faisait son apparition tranche par sa teinte sépia, une conversation lointaine qui semble aujourd'hui angélique. Là, entre les confidences frivoles et les anecdotes licencieuses, le metteur en scène évoque avec une désinvolture troublante le frémissement que lui aurait procuré la différence d'âge avec Godrèche.
Le documentaire, un kaléidoscope émotionnel
Dans cet étrange bastringue filmique, où s'entrechoquent les témoignages que l'on pourrait qualifier d'indiscrètes confidences, des voix s'élèvent pour narrer des liaisons plurielles. Des adultes dépeignent leurs rendez-vous galants nés du consentement mutuel, des passions clandestines aux détours des chambres d'hôtel. Mais au cœur de cette fresque, la parole de Jacquot sonne différemment, plus pesante, plus sérieuse.
Le braquage du désir selon Jacquot
Jacquot, avec l'aplomb du narrateur qui connaît par cœur son scénario, dépeint une séquence où ses propres critères dessinent le chemin de son désir. Un espace où son attirance pour les actrices préfigure une attraction fatale, et où Judith Godrèche, apparue subitement dans son monde, aurait, sans le savoir, enflammé son imagination. Les mots deviennent son terrain de jeu : c'est elle qui « braque » son désir, renversant ainsi le tableau des responsabilités.
La stratégie de la responsabilité inversée
Dans une danse verbale où chaque pas est calculé, Jacquot fait de Godrèche, sans le vouloir, la meneuse d'un jeu dont elle ne connaît pas les règles. Comme voulu par le destin, elle aurait marqué de son empreinte son désir juvénile, car dans le royaume des coulisses, chaque actrice devient la muse inspirant le créateur. Ainsi le metteur en scène s'extrait de l'acte de désirer pour faire de l'autre l'objet de toutes les convoitises.
L'actrice se trouve alors au cœur d'une narration où elle est présentée comme l'architecte d'un enchantement qu'elle aurait tissé sans même effleurer une arme. C'est une perspective qui attribue à la jeune Godrèche un pouvoir qu'elle n'a jamais cherché à exercer, dans le seul but de faire diversion sur les actions passées de celui qui, face à la caméra, semble prendre ses aises avec les lois du désir.
La prise de parole libératrice
Des années plus tard, loin du décorum des plateaux de cinéma, Godrèche prend le clavier et décide de revendiquer son histoire, d'en être la narratrice authentique. Elle parle non pas pour s'armer de vengeance, mais pour allumer des torches dans l'obscurité qui entoure les histoires semblables à la sienne. Une parole chargée de peur, certes, mais imbibée d'une détermination sans faille pour être entendue, soutenue, et ne pas voir sa carrière éclipsée par l'ombre d'un passé qui n'a que trop duré.